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Mondialement connu pour son architecture Renaissance, le quartier du Vieux-Lyon doit sa fabuleuse conservation au Plan de Sauvegarde et à la loi Malraux protégeant le site dès 1964. On y rencontre une architecture bourgeoise, très influencée par l'Italie et par la capitale. A ne pas manquer lors de votre visite à Lyon !
La cité médiévale s'installe aux bas des pentes, en bord de Saône, coincée entre la colline et la rivière. Les quartiers du Vieux-Lyon qui la composent, construits sur une étroite bande de terre, s'accrochent aux pentes. Les rues, les escaliers et les passages dévalent jusqu'à la Saône. A la Renaissance, période d'apogée de la cité, les trois quartiers qui la composent prennent leurs caractéristiques :
L'évolution du quartier du Vieux-Lyon se prolonge aux XVIIe et XVIIIe siècles, le rayonnement de Lyon se transforme et la ville prend un nouvel essor. La cité se développe alors de l'autre côté de la Saône. Après des années d'abandon et de désintérêt, après avoir échappé à des démolitions inconsidérées et des projets de voie express, grâce à la loi Malraux, le Vieux Lyon devint en 1964, le premier secteur sauvegardé de France. Les vieilles pierres et les maisons anciennes restaurées ont repris vie.
Corinne Poirieux, Éditions Lyonnaises d'Art et d'Histoire :
Le Vieux-Lyon est un quartier exceptionnel. On y rencontre la plupart des innovations architecturales qui sont apparues en Europe à la Renaissance et juste après, et beaucoup de celles tentées depuis.
Les immeubles du Vieux-Lyon ne furent pas bâtis d'un seul jet. Au hasard des besoins nouveaux, des progrès de l'hygiène et des nécessités, il subirent des modifications fréquentes et souvent radicales. Avec une remarquable souplesse, cet habitat s'est adapté à toutes les situations et à toutes les exigences nouvelles durant les huit siècles de son histoire architecturale.
La sauvegarde de ce quartier Renaissance qui ne suscitait plus que le mépris des édiles a revêtu un caractère quasi-miraculeux. Au milieu du XXe siècle, la conviction qu'il fallait détruire les vieux quartiers pour "faire du neuf" était généralisée.
Malgré toutes les forces mises dans la bataille par l'association "Renaissance du Vieux-Lyon" créée en 1946, Louis Pradel, maire de Lyon de 1957 à 1976, ne s'intéressait au quartier que par les moyens envisagés pour le détruire. Pour s'y opposer, il fallait un adversaire d'une envergure tout à fait exceptionnelle. André Malraux, ministre des Affaires Culturelles depuis 1959 fut celui-là. Et le 12 mai 1964, le Vieux-Lyon devenait officiellement secteur sauvegardé.
Se promener sur le site historique de Lyon, c'est flâner à travers le temps, depuis sa fondation en 43 avant J.-C. jusqu'à nos jours. La ville a gardé des traces permanentes et continues des périodes qui ont marqué son histoire.
Le développement de l'urbanisme de la ville est étonnant et unique. A l'époque gallo-romaine son centre se situe essentiellement sur la colline de Fourvière. Il s'est naturellement déplacé glissant lentement vers la Saône pour s'étendre ensuite toujours plus à l'Est. La cité médiévale s'installe aux bas des pentes, coincée entre la colline et la rivière. Les quartiers du Vieux-Lyon qui la composent, construits sur une étroite bande de terre, s'accrochent aux pentes. Les rues, les escaliers et les passages dévalent jusqu'à la Saône.
La visite guidée numérique du Vieux-Lyon, au travers des quartiers Saint-Jean et Saint-Paul, démarre au niveau du métro Vieux-Lyon et de l'avenue Adolphe Max, parcourt la rue Saint-Jean, la rue des Trois Maries, le quai de Bondy, contourne l'église Saint-Paul et revient par la rue Juiverie et la rue du Boeuf. Elle comporte 61 points d'arrêt et dure environ deux heures.